Publié le 26 Juillet 2023
C’est un fait, de nombreuses villes côtières comptent beaucoup de logements énergivores, rebaptisés « passoires thermiques ». De Noirmoutier à la Corse, la situation est totalement différente… Explications.
En réalité, il faut remonter aux années 1960 pour mieux comprendre ce phénomène. Oui, car c’est à cette période faste au niveau économique qu’apparait la 4ème semaine de congés payés notamment et, de fait, un contexte propice aux vacances. S’ensuit une phase de construction de logements de vacances, par nature, dans les zones côtières. On constate d’ailleurs que les logements énergivores ont été construits, pour partie, avant 1948 (33 %), entre 1948 et 1974 (25 %) et entre 1975 et 1988 (10 %). Si les normes sont désormais plus strictes en termes de construction, il devient essentiel de procéder à des travaux de rénovation des anciens bâtiments.
Cette lettre vient tout droit du système de notation du DPE (diagnostic de performance énergétique)… Et le fait est que Noirmoutier, ainsi que Deauville et Trouville, figurent parmi les villes côtières comptant un grand nombre de logements énergivore, soit 40 % de logements de classe F ou G. A l’inverse, la Corse et la Côte d’Azur figurent parmi les meilleurs élèves.
C’est sur ce constat qu’une proposition de loi devrait être soumise pour étude, afin que les locations saisonnières aient les mêmes obligations que les locations de longue durée en matière de rénovation énergétique, ce qui impliquerait une interdiction de location des biens touristiques énergivores. La question demeure donc entière en attendant…