Publié le 23 Mai 2023

Le secteur immobilier, et notamment l’immobilier tertiaire, enregistre une forte consommation énergétique et conduit l’État à mettre différentes actions, dont le décret BACS, pour rendre l’activité moins énergivore.

Activité immobilière et consommation énergétique

Représentant 40 % des consommations énergétiques, ainsi que 20 % des émissions de gaz à effet de serre, l’activité immobilière a conduit l’État à mettre en place différentes actions pour un résultat moins énergivore, en particulier sur l’immobilier tertiaire. C’est sur cette base que le décret Building Automation and Control System (BACS) a été mis en œuvre, pour simplifier les différentes procédures de rénovation, mais aussi de construction de bâtiments. L’objectif est aussi de renforcer les attentes en termes de performance énergétique.

Un décret qui s’inscrit pleinement dans la transition énergétique

Le décret BACS est ainsi mis en place pour tous les bâtiments de l’immobilier tertiaire afin de mieux réguler les équipements de chauffage et de ventilation. Rappelons que la moitié des dépenses énergétiques d’un bâtiment émane du chauffage. Cibler ces équipements a vocation à diminuer significativement la consommation énergétique.

Sont concernés par ce décret l’ensemble des bâtiments qui disposent d’équipements en chauffage, climatisation et ventilation enregistrant une puissance nominale de plus de 70 kW. Le décret sera mis en application de manière progressive dès le 1^er janvier 2025 et permettra le suivi et l’analyse des consommations.

Un décret qui implique toutefois des dépenses significatives

Au regard de la situation actuelle, la problématique de la consommation énergétique peut paraitre compliquée pour les professionnels de l’immobilier, et ce d’autant plus avec les différentes contraintes règlementaires et économiques.

L’Observatoire de la performance énergétique, de la rénovation et des actions du tertiaire, OPERAT, est une plateforme qui apporte quelques éléments de réponse. Toutefois, la question des dépenses qui en découlent demeure. Fort heureusement, avant d’envisager des investissements conséquents, il est possible de commencer par traquer les sources de gaspillage très simplement… Audit énergétique, analyse des pics de consommation, capteurs IOT pour identifier les dysfonctionnements, réglage des équipements…